Témoignage de Roger Alphonsi



Bonjour,

Comment résister à une compatriote, je n'en suis pas capable.



Je connaissais FRANIN, pour y fréquenter le restaurant des FREYNET le ou la Jeanne d'Arc situé sous les Pinèdes, et à proximité du rivage très agréable .

Je connaissais et pour cause il était mon PATRON, la famille GORI, Mr. GORI était le directeur de la C°ALGERIENNE des TRACTEURS, importatrice CATERPILLAR, John DEERE etc ....
Mr GORI a été un des tout premiers à utiliser un Hors Bord < je me souviens encore il était en Bordé ACAJOU >, il servait surtout à la CHASSE S/MARINE que pratiquait le CADET ( JEAN PIERRE ) je crois , l'ainé ROGER n'était pas porté à cette activité.



Pour les Fêtes d'Entreprise j'allais avec mes collègues chez FAUDRITT à KRISTEL.
C'était notre BOCUSE local, il avait dirigé les Cuisines du Grand HOTEL, Place de la BASTILLE, homme extrêment chaleureux, il était trés, trés gros, se mouvait avec lenteur .
Mr FAUDRITT, disposait d'un VIVIER sous son restaurant, et il nous préparait de succulentes DORADES grillées au FENOUIL du coin, et en fin d'année les non moins gouteux CABRIS au Four , en 57 ou 58 lors du Lancement de la 403 / 7 j'avais quitté la CAT et étais chez VINSON PEUGEOT, nous avions fait un Mémorable Repas chez FAUDRITT, avec comme invitée MYLENE DEMONGEOT qui se produisait avec Jean MARAIS au Grand THEATRE de la VILLE.


J'allais souvent plutôt à KRISTEL mouiller mon ARBALETTE CHAMPION, et c'est chez CARRASCOSA, que je laissais ma MOTO.



Je ne dispose pas de nombreuses Photos du Coin mais ces 2 ou 3 Diapos , un souvenir, c'est à la perpendiculaire de FRANIN qu'était POMPE le SABLE qui servait à la Construction à ORAN et c'est aussi au large de FRANIN qu'était posée la MADRAGUE
pour la capture des THONS BONITES, BACORETES, etc ...

Pour mémoire la Ville d'ORAN durant la guerre c'est depuis FRANIN...KRISTEL que nous étions fournis en Légumes, et primeurs, le tout transporté par de braves BAUDETS . Depuis j'ai de la Tendresse pour ces Equins.


Au plaisir de partager des souvenirs puisque c'est tout ce qui nous reste de là bas, même notre teint s'est passablement éclairci depuis 40 ans.


Roger Alfonsi, 05/2003