Témoignage de Marie-Christine Font

Très chère Monique,

Tout d´abord un très grand merci de nous avoir permis de nous retrouver Geneviève Brunel et moi, grâce à votre site. J´ai reçu un gentil mot d´elle, hier.
J´avais retenu dans le fond de ma mémoire, son nom et "volé" sur votre site - non vraiment, que pour moi, pour pouvoir de temps en temps me replonger dans ce souvenir - Ain Franin, "la villa cabanon" de mon cher papa qui m´a quittée cette année, le 22 mai...............
Volé non, mais mis dans un de mes petits dossiers dans mon computer, cette photo envoyée par Geneviève et qui représente un petit garçon et une petite fille arabe sur un âne - c´était mon âne ! - et cette petite fille, une des deux filles du gardien, Salim, de la villa qui se trouve sur cette même photo, en contrebas.
Plus haut, sa seule et unique voisine, notre "Villa Cabanon".

Le groupe d'amis

J´ai beaucoup écrit sur Ain Franin cela a été notre dernier rêve ! Si beau !
Patientez Monique, je vous enverrai de beaux petits récits et des photos.

au cabanon

A tous vos amis qui écrivent sur votre livre et qui le lisent aussi, à tous les visiteurs de votre site, je dois dire que j´ai fait cette année, ce merveilleux voyage retour et en bateau.
Quarante trois ans de voyage dans le temps.

Marie-Christine

Après avoir embrassé le pays de mon père, Mers el Kébir - Ste Clotilde, le lendemain même, mes amis algériens m´ont conduite à Ain Franin.
Je décrirai mon émotion ultérieurement, c´est trop à dire !!!
J´ai retrouvé la construction de mon père et cette belle villa. La riche et la pauvre, vraiment, elles n´ont plus rien à s´envier l´une et l´autre. Le garage oú vivait ce brave Salim, ses deux filles et sa femme est muré, et mon cabanon est un jeu à courants d´air !
J´ai ressenti un très fort pincement au coeur, mais sans rancune, je leur ai tourné le dos pour un "aurevoir" cette fois, persuadée que si les murs s´écroulent, les rêves eux demeurent où on les a "plantés". Mon père a planté là son rêve. Je l´ai retrouvé. Il est lui, toujours aussi beau.
Je veux vous dire encore que cet endroit, du Cap Roux à la pointe de l'Aiguille est d´une beauté sauvage et merveilleuse. Impressionnante. Majestueuse. Bien plus que dans nos souvenirs

au large du Cap Roux

J´ai rencontré également votre ami en Algérie. Je n´ai pas la mémoire des noms, il s´appelle ?...C´est un homme trés charmant, un merveilleux guide et trés instruit sur l´ histoire de notre pays.

Je vous embrasse Monique, Geneviève aussi.

Marie-Christine Font